Kurungaï K07
Mes commentaires: Et oui je suis le 'papa' de Didgeridooo Passion. Me voici enfin de retour dans la confection instrumentale ! Après une année 2024 en dents de scie, j'ai décidé pour 2025 de me remettre activement à la fabrication. J'ai la chance d'avoir pu acquérir un lot de troncs d'eucalyptus bruts et de beaux gabarits. Je tiens immédiatement à préciser que je fais tout à la main, vraiment ! Car dans ma philosophie de fabrication, le seul moyen de faire "naitre" un didgeridoo est de suivre à la main (avec plane, et surtout vastringue) les différentes strates de la croissance de l'eucalyptus. Pour ainsi savoir quand il faut s'arrêter ou quand il faut encore faire des copeaux. Un travail manuel qui prend beaucoup de temps, aussi bien dans la phase de fabrication à la gouge en interne comme externe que dans la phase de finition... Je pars donc d'un tronc allant de 10 à 15kg pour sortir un didgeridoo entre de 3 à 4kg...Concernant les embouchures, je façonne pour chaque instrument une embouchure rapportée en bois type frêne, poirier, noyer, buis ou autres afin d'assurer un confort optimal mais surtout la stabilité de l'instrument. Pour le traitement intérieur, j'utilise la résine écopoxy (Résine époxy de qualité supérieure biosourcée) pour assurer la stabilité de l'instrument dans le temps. J'incruste une opale boulder à chaque instrument à l'endroit qui me paraît le plus judicieux, souvent là où le didg possède un trou de banche ou que les termites ont fait un trou d'aération. Et pour la finition extérieure, j'utilise une huile dure en plusieurs couches afin d'obtenir un rendu plus naturel et satiné, loin de la finition époxy bien trop glossy à mon goût.
Caractéristiques du didg: Cela fait tellement plaisir de reprendre la fabrication, et comme le dit le dicton, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ^^ Embouchure en Frêne olivier. On m'a récemment demander un didg à colonne ultra large. C'est alors ce que j'ai décidé de fabriquer ce didg. Avec un départ de colonne 5.4cm ce didg possède un rondeur de son juste folle. Je comprends mieux pourquoi des personnes aiment ce son mélodieux et non agressif ! Ce didg est bien en Woollybutt, simplement un wolly bien plus vieux ce qui lui confère une teinte beaucoup plus foncée.
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Classification
Cette échelle est le résultat d’un ratio début de colonne d'air/cloche : Si on divise le diamètre de la cloche avec celui du début de la colonne d'air on obtient un chiffre entre 1,5 et 3,5. Ainsi on peut classer tous les didgeridoos, en dépit de leur note, en 4 grandes familles. Chaque famille regroupe les instruments au caractère proche, en se basant simplement sur la forme globale de la colonne d’air (conique/cylindrique) et sur le diamètre de celle-ci (large/étroite). On obtient au final une grille de lecture simple et très fiable facilitant ainsi les recherches et les achats à distance. Merci à Gauthier Aubé de Wakademy pour l'aide à l'élaboration de ce ratio !
Les diamètres sont mesurés au pied à coulisse, au départ de la colonne d'air après l'embouchure. Attention ce ratio est très fiable pour un didgeridoo avant une colonne d'air avec un travail interne quasi 'lisse'. Dans le cas des instruments avec des zones de compressions, ou boules de résonance, comme ceux de Dubravko, ce ratio est difficilement calculable avec 100% de certitude. Egalement pour les didgeridoos en eucalyptus avec des galeries de termite, il arrive que le diamètre de départ de la colonne d'air ne soit pas cylindrique et fasse par exemple 4.4x3.8cm. Dans ce cas je prends comme valeur de diamètre de départ de colonne, la moyenne de ces deux chiffres. A savoir: (4.4+3.8)/2=4.1cm. Il en va de même pour la valeur de la cloche. Cela permet de donner une approche du caractère instrumental assez fidèle mais qui ne peut être mesurée avec 100% d'exactitude.

Kurungaï
Fabricant français des didgeridoos "Kurungaï"
Qui suis-je?
Je me nomme Grégory Zwingelstein, et oui je suis le 'papa' de Didgeridooo Passion. Me voici enfin de retour dans la confection instrumentale ! Depuis 2010 je mélange ma passion pour le didgeridoo et le travail du bois pour assurer le service SAV de chaque instrument et pour (par exemple) faire des embouchures sur mesure. À cette époque déjà, je fabriquais quelques instruments. J'ai appris avec les Aborigènes en Australie la manière traditionnelle de fabriquer des yidakis, et par le passé organisé de multiples stages de fabrication avec Bruce Rogers.
Toutes ces expériences ainsi que les centaines de didgeridoos de différents horizons m'ont permis de comprendre comment bien utiliser les ressources de la nature australienne, et tirer le meilleur parti d'un tronc d'eucalyptus termité. Les troncs que j'utilise sont pour la plupart collectés généralement en automne, lorsque la sève n'est pas active dans les arbres. Ils sont coupés sous l'autorisation du gouvernement d'état. Avant d'être travaillés ils sèchent pendant au moins 6 mois.
Comment je fabrique mes didgs?
Je tiens immédiatement à préciser que je fais tout à la main, vraiment ! Car dans ma philosophie de fabrication, le seul moyen de faire "naitre" un didgeridoo est de suivre à la main (avec plane, et surtout vastringue) les différentes strates de la croissance de l'eucalyptus. Pour ainsi savoir quand il faut s'arrêter ou quand il faut encore faire des copeaux. Un travail manuel qui prend beaucoup de temps, aussi bien dans la phase de fabrication interne comme externe que dans la phase de finition... Je pars donc d'un tronc allant de 10 à 15kg pour sortir un didgeridoo entre de 3 à 4kg...
Concernant les embouchures, je façonne pour chaque instrument une embouchure rapportée en bois type frêne, ormes, poirier, noyer, Buis ou autres afin d'assurer un confort optimal mais surtout la stabilité de l'instrument. Pour le traitement intérieur, j'utilise la résine écopoxy (Résine époxy de qualité supérieure biosourcée) pour assurer la stabilité de l'instrument dans le temps. J'incruste une opale boulder à chaque instrument à l'endroit qui me paraît le plus judicieux, souvent là où le didg possède un trou de banche ou que les termites ont fait un trou d'aération. Et pour la finition extérieure, j'utilise une huile dure en plusieurs couches afin d'obtenir un rendu plus naturel et satiné, loin de la finition époxy bien trop glossy à mon goût.
Que signifie mon logo?
Je n'ai pas choisi ce logo par hasard, il possède plusieurs significations mais la principale étant le rassemblement.