David Defois

Fabricant français de didgeridoos selon la méthode du tour à bois

David, Qui est-il?

"J'ai rencontré le didjeridoo sur les quais de La Rochelle pendant les "Francofolies" en 1997. Je me suis rapidement pris de passion pour cet instrument insolite aux sonorités si captivantes qui parle à la terre avec le corps. Mon travail porte sur la musicalité, l'enseignement, l'écriture et l'acoustique du didjeridoo. Mes recherches sur l'acoustique du didjeridoo m'ont permis de développer une méthode de conception très précise afin d'explorer et de mettre en valeur ses potentialités acoustiques. Ma méthode de fabrication (tournage sur bois) est fondée sur les principes de la facture instrumentale à vent que j'ai adaptés aux exigences et aux impératifs du didjeridoo."

Comment David fait-il les didges?

"Je conçois chaque instrument avec le plus grand soin en fonction de la note, des harmoniques, du timbre, et des qualités de jeu désirés. Le choix de l'essence de bois apporte la touche finalle au caractère du didjeridoo.J'utilise du bois de Bretagne : Frêne, Merisier, Orme, Robinier, Erable, pour les plus courants mais aussi des essences plus rare comme l'If, le Houx, l'Aubépine ... que je récolte moi-même. Je n'utilise pas de bois exotique et je ne participe donc pas à la déforestation des forêts tropicales.

Ma dernière création instrumentale : le "KROMM BOUD" (modèle déposé) ! Un didgeridoo en forme de saxophone pour jouer confortablement debout et avoir le plaisir de bien s'entendre. Il est muni d'une coulisse laiton pour l'ajustage de la note en fonction de la température et d'une attache pour le portage avec un harnais de saxophone.

Mes récentes recherches sur l'acoustique du didgeridoo m'ont permis d'intégrer des boules de résonance dans la perce du didgeridoo. Dans certaines configurations bien précises, j'obtiens des instruments qui octavient deux fois avec une puissance et une clarté de son supérieures aux perces conventionnelles. D'autres recherches sont en cours et d'autres innovations devraient voir le jour bientôt ...

La fabrication est réalisée à l'aide d'un tour à bois, cette technique me permet de travailler la perce avec beaucoup précision et d'avoir une très bonne qualité de finition. Chaque tronçon (d'une longueur maximale de 50 cm) Les tronçons sont ensuite emboités et collés. L'ajustement de l'emboitement par tenon / mortaise assure une bonne étanchéité du collage et limite les risques de décollement. La finition est réalisée avec du l'huile bio qui laissent respirer le bois et prend soin de votre santé ainsi que celle de la planette."

Chaque didjeridoo est une pièce unique,signé à l'embouchure et numéroté dans le pavillon

Précautions et entretien David Defois:

Comme mes didgeridoos ne sont pas vernis, il est préférable de mettre régulièrement de l'huile à l'extèrieur quand le bois est sec au toucher et à l'intérieur quand le son a perdu en clarté. 'huile peut être de l'huile de lin ou une autre huile destinée à l'entretient du bois. Il est même possible d'obtenir une belle patine en le lustrant. es didgeridoos sont en bois, ils sont donc sensibles au fort écart de température et d'humidité. Essayez d'en prendre compte et notamment d'éviter de laisser votre didgeridoo dans une voiture en plein soleil ou d'un radiateur. Pour le rangement : le mieux est la position verticale sur une planche munie des bâtons ou un coin de mur ; éviter les zones de passages et de le poser contre un mur. our le transport, je vous conseille de le mettre dans une housse suffisamment épaisse pour atténuer les chocs et les écarts de température et d'humidités.
Pour tous problèmes de fissures ou de décollement des emboîtements, il est préférable de nous contacter avant d'engager tous travaux de réparation. David.