Tristan O'Meara 94
Pourquoi ce didg fait partie de la Sélection Gauthier Aubé ? En plus d’être un ami de longue date, Gauthier est à mes yeux l’un des musiciens les plus inspirants de la scène didgeridoo actuelle. C’est donc tout naturellement que je lui ai proposé de collaborer sur une sélection d’instruments.
L’idée est simple : Gauthier choisit et recommande des didgeridoos de didgeridoo-passion qu’il apprécie particulièrement. Chaque didgeridoo sélectionné correspond à ses exigences : équilibre, confort de jeu, richesse sonore, précision… Gauthier est reconnu pour son regard technique mais aussi pour son approche pédagogique, ce qui en fait un excellent guide pour tout.e.s les passionné.e.s à la recherche d’un bon instrument ! Pour chaque modèle de cette sélection, vous trouverez une vidéo de Gauthier en train de le jouer et son commentaire, afin que vous puissiez entendre son potentiel et mieux ressentir ce qu’il a à offrir.
Commentaires de Gauthier Aubé : Ce qui marque ici, c'est le caractère incisif des harmoniques. Le son est bien tenu, tout en restant rond (on est en do). Colonne d'air ouverte, harmoniques détachées. Idéal pour un jeu méditatif ou rythmique.
Mes commentaires: Tous les didges de Tristan sont fabriqués à la main avec l'aide de quelques outils électriques pour le ponçage et polissage. Ils sont recouverts à l'intérieur et l'extérieur avec un mélange d'huiles naturelles bois. Trempés pendant 24 heures, afin de saturer le bois et ainsi accentuer les couleurs naturelles mais également pour pénétrer profondément dans les fibres du bois afin de le durcir et cristalliser, ce qui augmente la densité du bois et la qualité de son dans l'instrument. Ils sont ensuite terminés à l'extérieur avec plusieurs couches résine époxy de haute qualité, résistant aux UV et flexible. Chaque didgeridoo possède une embouchure en bois travaillée aux dimensions de l'instrument. Parfaitement réalisée, diamètre interne, taille et finition.
J'ai demandé à Tristan pour le dernier arrivage de me sortir des didgeridoos avec une colonne plus ouverte en lui demandant un ratio de colonne de moins ou le plus proche de 2 (définition du ratio présente dans l'onglet caractéristiques). Les trois instruments 94, 95 et 96 en font partis ! Ce qui donne des didgeridoos à pression dite basse, avec un son résonnant et doux, idéal pour les harmoniques, le jeu méditatif et les wobbles.
- Instrument garanti 1 an
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Classification
Cette échelle est le résultat d’un ratio début de colonne d'air/cloche : Si on divise le diamètre de la cloche avec celui du début de la colonne d'air on obtient un chiffre entre 1,5 et 3,5. Ainsi on peut classer tous les didgeridoos, en dépit de leur note, en 4 grandes familles. Chaque famille regroupe les instruments au caractère proche, en se basant simplement sur la forme globale de la colonne d’air (conique/cylindrique) et sur le diamètre de celle-ci (large/étroite). On obtient au final une grille de lecture simple et très fiable facilitant ainsi les recherches et les achats à distance. Merci à Gauthier Aubé de Wakademy pour l'aide à l'élaboration de ce ratio !
Les diamètres sont mesurés au pied à coulisse, au départ de la colonne d'air après l'embouchure. Attention ce ratio est très fiable pour un didgeridoo avant une colonne d'air avec un travail interne quasi 'lisse'. Dans le cas des instruments avec des zones de compressions, ou boules de résonance, comme ceux de Dubravko, ce ratio est difficilement calculable avec 100% de certitude. Egalement pour les didgeridoos en eucalyptus avec des galeries de termite, il arrive que le diamètre de départ de la colonne d'air ne soit pas cylindrique et fasse par exemple 4.4x3.8cm. Dans ce cas je prends comme valeur de diamètre de départ de colonne, la moyenne de ces deux chiffres. A savoir: (4.4+3.8)/2=4.1cm. Il en va de même pour la valeur de la cloche. Cela permet de donner une approche du caractère instrumental assez fidèle mais qui ne peut être mesurée avec 100% d'exactitude.

Tristan O'Meara
Musicien dans l'être, Tristan fabrique des didgeridoos depuis plus de 10 ans.
Ce qui a commencé comme un hobby est devenu son gagne pain : Fabriquer des didgeridoos de la plus haute qualité.
Qui est Tristan O'Meara ?
Je me nomme Tristan O'Meara, et suis musicien, auteur-compositeur depuis plus de 10 ans. Je vis actuellement sur Byron Bay en Australie. J'ai à eu la chance d'être initié au didgeridoo par Wuduri Wiriundjara un artiste aborigène reconnu du coté de Cairns.
J'ai appris par le temps ce qui est nécessaire sur un didge pour chaque joueur et leurs différents styles. Pour ceux qui veulent faire de la grande scène, jouer à l'extérieur ou à l'intérieur. le jeu solo acoustique, studio d'enregistrement, arts de la rue ou en voyage! je fais de mon mieux pourtrouver ce qui est le mieux adapté à chaque joueur. Tous mes instruments sont réalisés en utilisant les meilleurs eucalyptus (ceux qui ne me conviennent pas finissent en bois de chauffage, ça brûle très bien...) Chaque didge est travaillé, sculpté, je suis à l'écoute de sa meilleure capacité de résonance .A l'époque ou j'assimilais les techniques du didg, je recherchais différentes notes pour convenir à ma musique, mais je n'avais pas les moyens de toutes les acheter. J'ai donc décidé de partir voyager dans le NT. J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs propriétaires traditionnels qui m'ontmontré comment fabriquer et comment trouver de bons bûches correctement creusées par les termites dans le bush australien. Ces personnes ont eu la gentillesse de partager : leur temps, leurs compétences et leurs connaissances avec moi. C'était une tâche longue et souvent très difficile qui a duré plusieurs années. Au cours des dix dernières années, j'ai donc fabriqué des didgs avec des Aborigènes mais également pour des didgemakers renommés. J'ai passé des heures innombrables à perfectionner mes techniques d'élaboration de ces beaux instruments. En conservant les idées de chacun et en améliorant jours après jours ma technique.
Commentaire Tristan fait-il ses didgs ?
Tous mes didges sont 100% faits par moi-même du début à la fin, ils sont tous fabriqués à la main avec l'aide de quelques outils électriques pour le ponçage. Ils sont recouverts à l'intérieur et à l'extérieur avec un mélange d'huiles naturelles bois et laisser tremper pendant 24 heures, afin de saturer le bois et ainsi accentuer les couleurs naturelles mais également pour pénétrer profondément dans les fibres du bois afin de le durcir et cristalliser, ce qui augmente la densité du bois et la qualité de son dans l'instrument. Ils sont ensuite terminés à l'extérieur avec plusieurs couches de résine époxy de haute qualité, résistante aux UV et flexible.