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Mago 2191-18

Mago 2191-18

Short description
Note : Fa# à 432Hz - 1er Hoot : G / Sol
Produit plus disponible
Description

Mes Commentaires : La plupart des amateurs de didgeridoos connaissent le yidaki et sa place dans le la culture du nord-est d'Arnhem Land. Mais moins de personnes ont entendu parler de Mago. Le mago est une variante du didgeridoo, fabriqué et utilisé dans les parties ouest de la Terre d'Arnhem. 

Voici un instrument un peu différent qui se rapproche plus d'un Yidaki tant par la forme que par la jouabilité. Je le laisse dans cette catégorie car il est issu de la communauté de Maningrida. 

Bob Ali, est un célèbre peintre de la communauté de Maningrida. Bob a pour habitude de peindre sur l'écorce mais réalise de temps en temps des peintures sur d'autres supports. Ses peintures représentent toujours l'histoire de la vie aquatique d'où les habitants de l'île tirent leurs moyens de subsistance. Il utilise la technique du trait par trait, facilement reconnaissable dans l'arrière-plan de toutes ses peintures.

Le certificat d'authenticité du mago ainsi que la Biographie du fabricant seront joints à l'instrument. J'attire cependant votre attention sur le fait que ces instruments sont peints avec le l'ochre, pigment naturel et ne sont pas vernis ni à l'intérieur ni à l'extérieur.

  • Les Frais de port sont offerts! (uniquement pour la France)
  • La housse de transport est offerte!

Classification

Cette échelle est le résultat d’un ratio début de colonne d'air/cloche : Si on divise le diamètre de la cloche avec celui du début de la colonne d'air on obtient un chiffre entre 1,5 et 3,5. Ainsi on peut classer tous les didgeridoos, en dépit de leur note, en 4 grandes familles. Chaque famille regroupe les instruments au caractère proche, en se basant simplement sur la forme globale de la colonne d’air (conique/cylindrique) et sur le diamètre de celle-ci (large/étroite). On obtient au final une grille de lecture simple et très fiable facilitant ainsi les recherches et les achats à distance. Merci à Gauthier Aubé de Wakademy pour l'aide à l'élaboration de ce ratio !

Les diamètres sont mesurés au pied à coulisse, au départ de la colonne d'air après l'embouchure. Attention ce ratio est très fiable pour un didgeridoo avant une colonne d'air avec un travail interne quasi 'lisse'. Dans le cas des instruments avec des zones de compressions, ou boules de résonance, comme ceux de Dubravko, ce ratio est difficilement calculable avec 100% de certitude. Egalement pour les didgeridoos en eucalyptus avec des galeries de termite, il arrive que le diamètre de départ de la colonne d'air ne soit pas cylindrique et fasse par exemple 4.4x3.8cm. Dans ce cas je prends comme valeur de diamètre de départ de colonne, la moyenne de ces deux chiffres. A savoir: (4.4+3.8)/2=4.1cm. Il en va de même pour la valeur de la cloche. Cela permet de donner une approche du caractère instrumental assez fidèle mais qui ne peut être mesurée avec 100% d'exactitude.

Caractéristiques
Note de base
Fa# à 432H
1er Hoot
G / Sol
2ème Hoot
F / Fa
Longueur
120cm
Poids
2.25Kg
Diamètre embouchure
2.9 x 2.7cm
Diamètre cloche
5.5 x 4.5cm
Fabricant
Type de bois
Eucalyptus Stringybark
Harmoniques
Backpressure
Vocalisations
Volume sonore

Maningrida

Le Mago est une autre sorte de didgeridoo "traditionnel", fabriqué en eucalyptus et termité.

Les didgeridoos de la communauté de Maningrida:

Idem aux Yidakis, très peu travaillés avec un son traditionnel. Le son est fait pour l'accompagnement des chants dans l'un des deux styles: le bunggurl style de l'Est ou kunborrk tradition de l'ouest. La longueur du didgeridoo est choisie pour produire et faciliter l'exécution des hoots caractéristiques du jeu bunggurl du centre et de l'Est de la Terre d'Arnhem.

 

Le centre d’art Maningrida Arts § Culture (MAC) a été fondé en 1973 et est aujourd’hui un des plus anciens centres d’art aborigène en activité. Le centre MAC est installé dans la communauté de Maningrida qui se trouve au centre de la Terre d’Arnhem, au nord de l’Australie. MAC représente les œuvres de plus de 700 artistes résident dans la région de Maningrida qui s’étend sur plus de 10,000 kilomètres carrés. La plupart des artistes habitent dans une des 32 outstations ou campements isolés autour de Maningrida. Ces campements isolés permettent aux artistes et à leurs familles de vivre sur leurs terres ancestrales.

 

Ce lien continuel à la terre est fondamental au maintien des langues, des cultures et expressions artistiques aborigènes. La région de Maningrida est également riche en peintures rupestres qui ont été et sont toujours une source d’inspirations pour certains artistes. La région de Maningrida étant vaste, plus de dix groupes linguistiques sont représentés par MAC. Ceci explique en partie la diversité des styles et formes d’expressions qu’on trouve à MAC.

 

Les artistes de la région de Maningrida sont renommés pour leur peinture sur écorce, sculptures sur bois, œuvres en fibre, instruments de musique et plus récemment pour leurs estampes et sculptures en métal. Les artistes utilisent des pigments naturels que l’on trouve dans la région pour peindre et la plupart des matériaux proviennent également du bush. Ce qui est unique dans l’art de Maningrida c’est le lien entre l’expression ancestrale telle que l’attestent la peinture pariétale et un art contemporain qui s’en nourrit et le revivifie. L’art de Maningrida rend vivant et possible ce qui dans beaucoup de sociétés est devenu une aspiration nostalgique au retour aux origines. L’art de Maningrida est un continuum temporel et cela en est sa force.

L'entretien: comme pour les yidakis, le didgeridoo de Maningrida demande un entretien préventif et régulier afin de durer toute une vie! Afin d'éviter toutes fissures et de laisser le temps au bois de récupérer un taux hygroscopique correct, nous vous conseillons de vous reporter aux pages conseils et accessoires

Overall Rating